Crédit immobilier : Jusqu’à quel âge pouvez-vous emprunter?

Beaucoup de personnes se posent la question : jusqu’à quel âge est-il possible d’obtenir un prêt immobilier ?

Théoriquement, il n’y a pas de limite d’âge, pour financer un bien immobilier vous pouvez le faire jusqu’à 80 ans, voir plus… Aujourd’hui, dans la loi, rien n’interdit aux banques de prêter en fonction de l’âge, mais la personne doit être majeure. En réalité, la pratique est tout autre, les refus de crédit immobilier liés à l’âge sont nombreux. Les banques étudient chaque dossier, en tenant compte de chaque situation qui correspond à une période de votre vie.

Compte tenu de la précarité au travail et le manque d’apport personnel, les jeunes sont les perdants pour l’obtention d’un crédit immobilier. Face à cette situation, les banques ont compris très vite que les séniors conservent un pouvoir d’achat conséquent, et proposent dorénavant des prêts même aux retraités, ou aux personnes âgées.

Comment emprunter, tout en étant à la retraite ?

Il est de plus en plus courant de trouver sur le bureau d’un banquier, des dossiers de financement pour des personnes de plus de 60 ans voir 65 ans. Même si le coût de l’assurance du prêt reste plus élevé que j’ai un jeune, il n’est pas rare d’avoir un accord sur une durée longue de 20 ans. Selon l’Observatoire du Crédit Logement, cela représente plus de 4 % des dossiers de financement chez les retraités. ce prêt sera d’autant plus facile à être accordé, si le retraité possède des biens, de l’épargne, un portefeuille boursier. la banque pourra garantir son prêt sur un nantissement sur un des biens du client. Le banquier sera plutôt regardant sur le montant de la mensualité à rembourser. Cette mensualité devra rester très raisonnable, par rapport aux revenus d’un retraité.

Poursuivre la lecture

Vente immobilière : Est-il possible de se rétracter avant le compromis ?

Avant d’officialiser une vente immobilière par la signature d’un acte de vente, l’acheteur et le vendeur doivent fixer leur accord à l’aide d’un compromis de vente. Dans certaines conditions, le vendeur peut se rétracter avant la signature de ce fameux compromis. Dans quelles circonstances ? Quels sont les risques d’une rétractation dans le cadre d’une vente immobilière ? C’est ce que nous allons voir. Mais, avant toute chose, revenons sur la définition d’un compromis de vente.

Qu’est-ce qu’un compromis de vente ?

Le compromis de vente, aussi appelé « avant-contrat » est une promesse bilatérale. Via ce document, le vendeur s’engage à vendre son bien à l’acheteur, qui s’engage de son côté à acheter le bien proposé au prix fixé. Le compromis de vente détermine la valeur d’achat du logement, la date butoir de la signature de l’acte de vente, ainsi que les conditions générales, particulières et suspensives qui régissent cette transaction immobilière.

Le compromis de vente peut être signé entre particuliers, mais il est recommandé de signer le compromis de vente devant le notaire. En effet, ce professionnel peut vous accompagner dans la rédaction de ce document et vous propose ses conseils.

Attention : si le délai fixé entre le compromis de vente et l’acte de vente est de 18 mois ou plus, la signature du compromis de vente doit obligatoirement avoir lieu devant un notaire pour être valable.

Ne pas confondre compromis de vente et promesse unilatérale de vente

Poursuivre la lecture

Réforme du DPE : Ce qui change au 1er juillet

Vous souhaitez vendre ou louer votre bien immobilier ? Dans ce cas, vous êtes dans l’obligation de faire réaliser un DPE, c’est-à-dire un diagnostic de performance énergétique. Le DPE est obligatoire depuis 2011 et permet aux loueurs et acquéreurs d’en savoir un peu plus concernant les performances énergétiques du logement concerné. Le DPE a pour objectif, entre autres, d’encourager la réalisation de travaux d’écorénovation. En juillet prochain, une réforme du diagnostic de performance énergétique va permettre de rendre ce document plus fiable et plus pertinent. Avant de nous intéresser aux modifications apportées à la méthode de calcul, revenons brièvement sur la définition du diagnostic de performance énergétique et les différentes étiquettes énergie.

Rappel : qu’est-ce que le diagnostic de performance énergétique ?

Le diagnostic de performance énergétique est une analyse réalisée par un expert, sur la demande du propriétaire d’un bien immobilier. Une vente ou une location immobilière ne peut avoir lieu en l’absence de ce document. D’ailleurs, la loi Grenelle II recommande même d’inclure le DPE du bien dans l’annonce de vente ou de location. Après étude du DPE, les futurs propriétaires sont en mesure d’identifier les travaux à réaliser, afin d’améliorer les performances énergétiques du logement, réduire les pertes de chaleur et ainsi réaliser des économies.

Que comprend le diagnostic performance énergétique ?

Poursuivre la lecture

L’importance de l’estimation immobilière avec une agence

Pour vendre un bien immobilier, une bonne estimation est nécessaire. Aussi, la plupart des vendeurs se tournent aujourd’hui vers des agences immobilières ou des professionnels de l’immobilier pour faire estimer leur logement. Cependant, tous ces prestataires ne se valent pas. En effet, pour signer un maximum de mandats, certains n’hésitent pas à surestimer les logements qui leur sont proposés pour estimation. Jusqu’à présent, rares étaient les mandataires à être sanctionnés pour de telles pratiques. Mais, le 21 mars dernier, la Cour d’appel de Rouen a rendu son verdict et a sanctionné sévèrement le professionnel à l’origine d’une estimation trop élevée. Revenons sur ces faits. Nous verrons ensuite pourquoi il est essentiel de confier l’estimation de votre bien à des professionnels aguerris de votre secteur.

Le 25 mars 2021, un professionnel de l’immobilier sanctionné pour surévaluation d’un bien

Les faits remontent à 2012. Des propriétaires se tournent vers une agence immobilière pour faire estimer leur bien immobilier, dans l’objectif de le vendre. Le professionnel en charge de l’estimation leur propose un prix de vente de 400 000 €. Satisfaits de cette estimation, et dans l’attente d’une vente, les propriétaires décident de contracter un prêt relais pour acquérir un nouveau bien auprès de cette même agence immobilière. Malheureusement, il faudra attendre 2014 pour que cette vente ait lieu, au prix de 242 000 €, soit 158 000 € de moins que l’estimation. En 2013, les propriétaires malchanceux avaient fait appel à un autre agent immobilier, qui cette fois-ci avait estimé leur bien à 250 000 €.

Poursuivre la lecture

Régine Villedieu Immobilier